Une WOMANERA a pour mission d'inspirer.
Inspirer une fille pour qu'elle prenne sa première leçon de kitesurf.
Inspirer une femme à surfer sa première vague.
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#STAYWOMANERA
"Faire partie de cette histoire
avec tant de femmes incroyables et inspirantes
me motive à vouloir toujours plus."
- Marcela Witt -
SANNA
HORVALLIUS
Il m’a fallu du temps pour vraiment prendre conscience que j’avais bel et bien ma place dans l’eau. Une fois fait, cela a influencé comment je me comportais sur terre encore plus que ce que je pouvais imaginer.
Nos océans ont assez d’espace pour tous ceux qui y investissent du temps, peu importante la manière. C’est un terrain d’entente. Pour moi, ce n’est pas vraiment une question de genre, mais plutôt une question d’attitude.
En tant que femme, il est clair que c’est parfois difficile. Mais la meilleure femme au monde réalise un travail gigantesque pour repousser les limites, et pour changer les idées reçues sur les surfeuses. Donc plutôt que d’écouter ce que les hommes pensent de nous, j’ai choisi de me concentrer sur ce que nous, les femmes de la mer, faisions pour faire avancer le surf féminin. Ce que les femmes ont réalisé en pipeline un peu plus tôt cette année m’a vraiment inspiré, et a complètement changé mon état d’esprit là-dessus.
Je préfère fixer mon attention sur le positif et sur les opportunités qui se présentent. De plus en plus de communautés sont créées par des femmes pour des femmes, avec pour but de nous faire bien comprendre que nous avons notre place ici. Cela me rend tellement heureuse ! C’est vraiment inspirant.
JUSTINE
DUPONT
Pour moi ce n'est pas une question d'homme ou de femme, c'est plus une question d'envie.
Pour réaliser une performance, c'est plus une recherche d'équilibre entre la motivation, la technique, les muscles, la souplesse, l'expérience, le mental, bien s'entourer... L'important est de se sentir à sa place et de s'y sentir bien. Pour ma part, je me sens à ma place sur la vague.
KRISTIN
VAN DER KLOOT
En tant que femme dans le lineup, j'ai tout connu. Des gens m'ont dit : "Tu ne peux pas avoir toutes les vagues juste parce que tu es une fille." D'autres fois, ils me taxent parce qu'ils pensent que les femmes ratent la plupart de leurs vagues. En vérité, ce sont ces expériences qui m'ont poussée et m'ont aidée à devenir une meilleure surfeuse.
Je pense que les femmes apportent un style unique au surf. Pour moi, il s'agit plutôt d'élégance et de danse avec les vagues.
Malgré certains obstacles supplémentaires auxquels nous sommes confrontées en tant que surfeuses, de plus en plus de femmes se jettent à l'eau et créent une communauté incroyablement spéciale. Quand je surfe avec mes amies, c'est comme si je surfais en famille. Nous nous réjouissons mutuellement de nos bonnes sessions et nous nous encourageons dans les vagues.
Que ce soit pour s'amuser, méditer, se ressourcer ou repousser les limites, je suis impatiente de voir ce que les prochaines années de surf réservent aux femmes.
MARCELA
WITT
Passion, engagement, persistance, balance émotionnelle, patience… Ce sont là quelques-unes des qualités qu'un athlète doit développer.
Mais qu'en est-il du fait d'être une femme dans ce sport ? Je me demande parfois s'il est plus difficile de monter sur le podium ou d'être respectée. Nous ne sommes pas seulement jugées sur nos performances, mais on nous interroge sur nos vêtements, notre corps, notre façon de parler, nos relations sociales, nos choix sexuels et même sur la façon dont nous dépensons notre argent.
Nous sommes des minorités dans ce sport, non pas parce que nous sommes plus fragiles, ni parce que nous avons choisi de pratiquer différents sports quand nous étions enfants. Le premier marathon a eu lieu en 1896, mais aucune femme n'était autorisée à y participer, et il a fallu presque cent ans pour que cela se produise. La première femme n'a participé à un marathon qu'en 1967, en s'inscrivant sans indiquer son genre, et ce n'est qu'en 1972 que les femmes ont été autorisées à participer aux épreuves du marathon.
Comme les femmes d'Athènes qui n'avaient pas le droit de participer à un événement sportif en tant que compétitrices ni en tant que spectatrices (sous peine de mort), nous étions censées nous consacrer à la maison, au mari et aux enfants.
En 2021, nous sommes encore loin de l'égalité dans le sport autant en matière de respect que de rémunération, et cela à cause de notre sexe. Nous avons beaucoup évolué ces derniers temps et nous nous faisons de plus en plus notre place. Plusieurs sports ont déjà le même « prize money », nous voyons déjà cela se produire dans le monde du tennis jusqu’à celui du surf.
J'ai vu de plus en plus de femmes dans l'eau et je sens que nous brisons de nombreuses barrières, mais nous avons encore un long chemin à parcourir.
Ce sport m'a rendu beaucoup plus forte et plus indépendante, j'ai voyagé dans le monde entier en tant que kitesurfeuse et je ressens la joie et la douleur d'être une femme dans l'eau. Et à la fin, après tout, c'est magnifique !
Ce n'est que le début, et faire partie de cette histoire avec tant de femmes incroyables et inspirantes, me motive à en vouloir toujours plus.
LOLA
BOUTIN
À l'eau, je suis particulièrement fière d'être une femme. Je pense que c'est une force, un atout.
Je suis heureuse d'être à l'eau et ça me fait toujours plaisir de partager ma session avec d'autres femmes. Peu importe le support de glisse, la langue ou le pays, j'ai cette impression d'avoir un lien avec elles. Je ne les connais pas mais on a très souvent un échange, un bonjour ou même juste un sourire. C'est génial ! Le milieu du ride est encore très masculin mais nous sommes de plus en plus nombreuses, de plus en plus reconnues et respectées. Ça va dans le bon sens et c'est super motivant !
PAULINE
VALESA
Une grosse évolution a eu lieu au cours des dernières années concernant la place des femmes dans le monde du ride.
On est de plus en plus nombreuses et je trouve ça génial ! Les sensations fortes de glisse et le sentiment de liberté sur l’eau nous attirent de plus en plus. Je pense que les freins de la peur de se blesser ou encore la fameuse citation «ce n’est pas fait pour les filles » sont bien moins présentes, et heureusement !!
L’envie de faire du kite m'est venue assez naturellement. J’ai été pendant longtemps inspirée par 2 - 3 kitesurfeuses. Leur circuit et le temps qu’elles passaient sur l'eau à naviguer m’a toujours inspiré. J’ai été rapidement attirée par leur quotidien : la mer, le vent, le soleil et les nouveaux horizons ! Je me suis rendue compte que finalement, je pouvais réaliser un parcours similaire. Je pouvais également éprouver du plaisir et des sensations fortes sur ma planche et mon kite. Rider entre filles permet de se pousser vers le haut et se motiver toujours à faire de nouvelles figures même si ce n'est pas en compétition. Alors j’ai tout simplement foncé, car c'est toujours sympa de naviguer à plusieurs afin de partager sa passion.
On est toutes et tous capables de réaliser nos envies et de belles choses. Ce n’est pas parce qu’on est une fille qu’on doit s’en priver ! On fait peut-être des sauts moins hauts ou on passe peut-être la barre moins de fois, mais on peut apporter des choses différentes.... un style, des qualités différentes … et je pense que ce dernier point est essentiel et qu’il serait dommage de tomber dans la comparaison.
Au niveau professionnel, je pense qu’il est important de dire qu’on a beau être moins nombreuses sur le circuit ou les compétitions, l’investissement dans la discipline reste égal à l’homme. Le temps passé sur l’eau, les entrainements, le risque pris en dépassant nos limites sont les mêmes. Cependant, il est encore assez difficile de le faire reconnaitre.
CHARLOTTE
CONSORTI
Les femmes sont tout autant engagées, elles rident les mêmes tempêtes, les mêmes vagues, les même rafales, mais on pourra toujours distinguer la rideuse par ce brin de douceur qui émane d’elle.
Je trouve que les femmes dans le monde du ride amènent de l’esthétisme dans leur pratique. Souvent moins physiques mais plus techniques, leurs tricks sont plus fluides et plus jolis.