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LES COQUILLARDS
Les faux pèlerins ont un nom dans la région, on les appelle les coquillards, voilà, c’est nous, les coquillards de Manera !
Voir le filmDès le réveil, Paul regarde la météo. Peu importe où il est ou la période de l'année. Et même s'il n'y a pas de vent, il trouve toujours un moyen d'être sur l'eau.
Originaire de Gruissan dans le sud de la France, le kitesurf était un choix évident et naturel pour lui. D'une carrière professionnelle en compétition à aujourd'hui coach et testeur R&D, sa vie tourne autour de ce sport depuis l'âge de 10 ans.
Sa passion n'a jamais faibli, et ce malgré quelques blessures et coups durs. Il apprécie désormais l'opportunité de voyager à travers le monde, vivant continuellement son rêve.
STAY A FIGHTER.
J’ai commencé relativement jeune, j’ai été captivé quand j’avais dix ans grâce à mon père et à ma mère. Le côté magique de ce sport c’est que j’aime toujours autant rider qu’il y a 15 ans, peu importe les conditions ou l’endroit, j’adore juste faire du kite.
Mais tu réalises que le kite représente à peu près tout dans ta vie quand chaque matin tu contrôles le vent, les spots potentiels depuis l’avion ou quand tu penses déjà à la prochaine session juste après en avoir fini une, et la liste n’est pas terminée !
J’espère que j’ai gagné beaucoup car j’ai d’importants projets !
Premièrement, j’installerai exactement la même vague que Kelly Slater dans mon jardin et s’il me reste encore de l’argent, j’achèterai une maison dans chaque spot que j’aime, une en Grèce pour le Freestyle, une à l’Île Maurice pour les vagues et enfin, une en Australie pour tout le reste.
Au Canada dans les Îles de la Madeleine pour tourner un film et prendre des photos. J’ai hâte, je n’y suis jamais allé.
Vivre la vie que je vis maintenant. Parcourir le monde tout seul et vivre de ma passion, c’est quelque chose dont j’ai toujours rêvé et maintenant c’est réel. Je me dis souvent que je vis dans un monde de rêve mais il s’avère que c’est ma vie, ma vraie vie.
Sans vent on peut faire beaucoup de choses, s’il y a des vagues je surfe évidemment, mais quand je suis chez moi je commence ma journée avec une session de sport et ensuite mon après-midi est libre, je fais du foil si le vent est léger et sinon, s’il n’y a pas du tout de vent je trouve autre chose à faire comme nettoyer ma voiture qui est pleine de sable ou alors je fais des sports que j’aime comme le vélo, la natation ou la course.
Les faux pèlerins ont un nom dans la région, on les appelle les coquillards, voilà, c’est nous, les coquillards de Manera !
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